Grâce aux énormes progrès réalisés dans l’utilisation des techniques de biologie moléculaire au cours des dernières décennies dans les vastes domaines des sciences biologiques et médicales, les centres de recherche scientifique génèrent chaque jour d’énormes quantités de données (big data — big data) d’une valeur scientifique considérable. Actuellement, la mise en œuvre de nouvelles solutions de bioinformatique en Pologne, y compris l’organisation et la facilitation de l’accès aux données scientifiques, est encore une pratique peu populaire. La source de ce problème réside dans le manque d’ouverture du personnel scientifique et de recherche au processus de numérisation et d’économie de partage à l’échelle mondiale, qui est étroitement lié à la spécificité de la profession et aux règles qui prévalent dans les établissements de recherche. À l’ère des mégadonnées, le plus grand défi n’est pas de mener des expériences de recherche seules, mais de développer un système d’échange facile de données tout en créant des référentiels interdisciplinaires afin de formuler des solutions qui reflètent le plus fidèlement possible l’essence du problème ou du phénomène. Le partage des ressources scientifiques augmentera l’innovation — elle permettra de créer une plate-forme destinée à l’un des plus grands publics — les utilisateurs d’Internet, contribuant à la définition de normes nouvelles et améliorées, augmentant considérablement les possibilités d’atteindre des données aussi précieuses et difficiles d’accès. La mise en œuvre du projet augmentera la quantité de données accessibles au public — sept milliards de champs de données sur le génome humain (population polonaise sur un échantillon de 6400 personnes) attendent d’être mis à disposition. Cette collection sera enrichie d’inventaire pour la numérisation du Département d’anthropologie. La portée de la numérisation de la collection squelettique de la période allant du 11e au début du XIXe siècle, provenant de cinq sites archéologiques sépulcratiques (cmentarzysks), situés dans la région de Brest Kujawski à Kujawy, comprendra l’acquisition d’un enregistrement numérique des séquences d’ADN (ADN ancien).