«Ce projet fait partie du plan BIODIVALP»: Le projet GEBIODIV vise à identifier les facteurs de dégradation des habitats naturels dans la zone transfrontalière en développant des méthodes communes de gestion des aires protégées afin de créer avec succès un réseau transfrontalier d’observatoires pour suivre les changements mondiaux et leurs impacts sur la biodiversité: il est prévu de mettre l’accent en particulier sur les espèces exotiques envahissantes, en partie responsables du déclin de la biodiversité. Le projet vise également à mener des actions de restauration d’habitats naturels dégradés, exprimant des initiatives telles que l’utilisation de semences locales pour les opérations de végétation. Le Massif des Alpes occidentales est le lien biogéographique et transfrontalier du programme ALCOTRA. Il côtoie à la fois les sommets et le bassin méditerranéen formant un point chaud de la biodiversité. Néanmoins, ce patrimoine naturel exceptionnel est vulnérable à l’érosion de la biodiversité et aux changements globaux (fragmentation des environnements, changement climatique, etc.). Sur la base de cette observation, un processus de concertation entre les 5 Régions et les acteurs territoriaux a permis d’élaborer un cadre d’ambition visant à protéger et à valoriser la biodiversité et les écosystèmes alpins à travers un partenariat et un réseau de connexions écologiques transfrontalières. Cette ambition s’articule autour de deux objectifs stratégiques, contribuant à la stratégie EUSALP et à la convention alpine, et visant i) à endiguer l’érosion des écosystèmes et des espèces protégées et ii) à renforcer l’attractivité du territoire transfrontalier. L’originalité des activités concerne la structuration transfrontalière d’une gouvernance intégrée, la connaissance et les méthodologies de gestion des réservoirs de biodiversité, une politique publique de connectivité écologique et une stratégie de valorisation de la biodiversité. En outre, les activités prévoient la capitalisation de divers projets européens (voir point 5). Les partenaires français et italiens du plan comprennent des aires protégées, des communautés, des associations et des chambres de commerce.