L’objectif final de cette proposition pilote est de fournir un meilleur service à tous les patients dans la zone d’influence de l’hôpital universitaire A Coruña, c’est-à-dire autour d’une population de 550 000 habitants, auquel devraient ajouter près de 200 000 superspécialités supplémentaires dans le domaine de Ferrol (en plus du CSUR et d’autres références pour les pathologies complexes), pourraient bénéficier d’un diagnostic rapide et d’une optimisation des antibiotiques, ainsi que de thérapies personnalisées en fonction de la composition de leur microbiome. Dans cette proposition, nous proposons d’étudier l’évolution du microbiome chez les patients atteints de maladies métaboliques (obésité ou diabète), cardiovasculaires, pulmonaires et démences, étant donné que la prévalence de ces troubles est très élevée en Galice. Les maladies cardiovasculaires, principalement les maladies cardiaques ischémiques et les maladies cérébrovasculaires, représentent la principale cause de décès en Espagne. L’obésité représente 24,9 % des adultes galiciens et 7 % le diabète. En ce qui concerne les maladies pulmonaires et, en particulier, la fibrose pulmonaire idiopathique, la prévalence est de 494 cas pour 100 000 habitants de plus de 65 ans. Étant donné que dans notre domaine de la santé, il y a 151 000 personnes dans ce groupe d’âge, on peut s’attendre à un nombre considérable de cas. Enfin, les cas de démence sont très élevés dans la communauté galicienne car la population est très âgée. Actuellement, on étudie que les altérations du microbiome sont liées au développement de ce trouble neurologique. Compte tenu de la prévalence élevée de la démence en Galice, nous proposons d’ajouter ces patients à la proposition. Le rôle du microbiome dans le développement de ces affections pourrait être essentiel, de sorte qu’un très grand nombre de personnes peuvent bénéficier de ce projet. En cas de succès, Sergas pourrait déployer la technologie pour le reste de la région, c’est-à-dire pour le bénéfice d’environ 2,7 millions de Galiciens.Il existe également d’autres groupes (groupes de recherche académique, hôpitaux privés, entreprises agroalimentaires ou industries pharmaceutiques) qui pourraient être intéressés par les résultats obtenus dans le cadre de ce projet.